Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du mars, 2017

L'athlète dans la Grèce antique

Sur l'île de Thasos au nord de la mer Egée, Isidoros traverse les rues de sa cité pour se rendre au gymnase. Durant le trajet le conduisant à son lieu de travail, lui qui a embrassé la carrière d’athlète sportif, rêve en écoutant les épinicies chantées par les poètes ou en lisant les inscriptions relatant les succès des athlètes dans leur cité d’origine ou sur le lieu de leurs exploits. Il s’émerveille devant la statue du héros local renommé dans toute la Grèce. Il s’agit du célèbre Théagène vainqueur olympique au pugilat en -480 et -476 et vainqueur olympique au pancrace également -476. En 22 ans de carrière, il a remporté 1300 victoires. Théagène constitue vraiment une fierté pour l’île de Thasos. Cependant, son palmarès n’égale pas celui de Milon de Crotone, septuple vainqueur olympique de lutte entre -536 et -512. Il est loué dans toute la Grèce pour sa force exceptionnelle. Posséder sa statue dans l’espace public n’est qu’un des nombreux privilèges accordés aux athlètes

Thomas Evans : le dentiste de Napoléon III au service de la cause nordiste

Au mois de juin 1864, la défaite de l'Union à Cold Harbor fait craindre la prise de Washington par les troupes de Lee. Si cela arrivait la France se déclarerait favorable à la Confédération. Connaissant les hésitations de Napoléon III, son dentiste Thomas Evans lui dit : "Si vous contribuez au démembrement de notre grande union, les Etats du Nord ne l'oublieront pas et maudiront votre nom à tout jamais. Je vais partir par le premier bateau pour me rendre compte par moi même de la situation et vous rapporter l'exacte vérité. Je supplie Votre Majesté de ne pas agir d'ici là." Peu pressé de prendre une décision sur le sujet, l’empereur accepte. Voici que le dentiste sert de relai entre le président américain et l'empereur des Français. et détaille toute la progression du Nord à l'empereur. Le 23 août 1864, Thomas Evans débarque à New York. Il se rend chez William Seward, secrétaire d'Etat à la Guerre. Ce dernier l'introduit auprès

Les mystères d'Osiris

Dans le nord de l’Egypte du Moyen-Empire (-2600 / -1765), Ankhtyfy se rafraîchit à une fontaine. L’un des prêtres du grand temple d’Héracleion a eu un matinée occupée. Il a rendu les rites quotidiens en l’honneur d’Osiris en veillant à la bonne santé de la divinité. Au travers d’une statue dissimulée dans le sanctuaire du temple à l’abri du regard des fidèles, il lui a offert de la nourriture, purifié en le lavant, changé ses vêtements et renouvelé les protections magiques. Comme les autres dieux, Osiris est un être vivant ayant des besoins identiques à ceux des humains. Le temple n'est pas qu'un lieu de prière. C'est la maison du dieu, le réceptacle de sa force. Comme ses collègues, Ankhtyfy assure au nom de pharaon la pratique journalière du culte. Pour ce faire, ses prédécesseurs lui ont transmis oralement les connaissances nécessaires. A l’instar de ses congénères, Ankhtyfy connaît parfaitement l’histoire d’Osiris. Fils de Geb (terre) et de Nout (le ciel), épou

Al Capone : l'ennemi public n°1

Alphonse Capone nait le 17 janvier 1899 dans le quartier de Brooklyn à New York. Ses parents ont quitté Naples pour les Etats-Unis six ans plus tôt. Quatrième d'une famille de neuf enfants, Alphonse reçoit une éducation très sommaire. A 14 ans, il est renvoyé de son école pour avoir frappé une enseignante. Trainant dans les rues, il rencontre Johnny Torrio, le chef d'un gang de Brooklyn pour lequel il fait de petits boulots. Ensuite, il trouve un travail de videur dans un bar. Un jour il drague une femme d’une manière insistante en prononçant des paroles déplacées. Le frère de cette dernière vient la défendre. Capone ressort de la bagarre avec une balafre à la joue gauche, ce qui lui vaut le surnom de Scarface. En 1918, il épouse Mae Coughlin. Il en profite pour se ranger et trouver un emploi de comptable. En 1921, Johnny Torrio reprend contact avec lui et l'invite à le rejoindre à Chicago. L'ancien chef de gang a profité de la prohibition pour faire fructifier