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Affichage des articles associés au libellé Chine

La Suprématie Maritime de la Chine Ancienne : Histoire des Jonques

C’est bien la Chine, en effet qui a inventé la poudre à canon dès le IXe siècle et les premières armes à feu au XIe. Mais ils furent les inventeurs de bien d’autres prouesses techniques. L’une d’elles est reléguée car considérée comme moins exceptionnelle: la jonque, bateau chinois par excellence,  possédait nombre de supériorités, qu'il s'agisse des voiles, du gouvernail, de la coque divisée en compartiments étanches ou de l'usage de la boussole dès le XIe siècle. Jusqu'au XIVe siècle, les jonques chinoises sont les navires les plus perfectionnés du globe et fort capables de faire la conquête du monde, elles n'ont pourtant pas dépassé à cette époque le golfe du Tonkin. Au début du XVe siècle toutefois, on constate dans la Chine des empereurs Song, d'étonnants voyages de jonques chinoises jusque sur les côtes d'Afrique orientale, mais après 1430, c'est l'arrêt total. Mais qu'en aurait-il été de la civilisation occidentale si les navires de Chine

Confucius et Jacques-Auguste de Thou : même combat ?

  En lisant l’article de Yuri Pines paru dans L’Histoire portant sur Confucius, je n’ai pu m’empêcher de songer à Jacques-Auguste de Thou, le juriste historien du XVIe siècle, tant les ressemblances paraissent nombreuses. Les deux hommes vivent dans une époque troublée. Depuis -771, le pouvoir de la maison royale des Zhou connait un déclin progressif. La Chine se compose de centaines de principautés rassemblées en entités plus larges. Des ducs, apparentés à la famille royale, les dirigent. Ainsi, de puissants lignages détiennent le pouvoir. Ils sont tous unis par une descendance commune et la propriété de terres. Le roi perd peu à peu le pouvoir d’organiser des expéditions punitives contre ses vassaux qui manquent de révérence à son égard. De puissants Etats se mettent progressivement en place, dont l’indépendance croît. Au XVIe siècle, les guerres de religion ravagent la France. Toutes les institutions du royaume ne jouent plus leur rôle d’union. Les dissensions religieuses engendre

La Cité Interdite

La plupart d'entre nous peut, à son gré, faire de ce monde un palais ou une prison. John Lubbock Localisation  : de Pékin au désert de Gobie - Chine Date  : 1420 Architecte  : Cai Xin, Ruan An, Kuai Xiang et Lu Xiang L’essentiel La Cité interdite est la dénomination du palais ancien au sein de la Cité impériale de Pékin . Ce nom s’explique par le fait qu’en tant que résidence des empereurs chinois , de leurs familles et de ceux qui étaient à leur service, son accès était interdit au peuple, qui n’avait pas le droit de la regarder. A l’inverse, l’empereur quittait la cité interdite qu’en de très rares occasions. Yongle, troisième empereur de la dynastie Ming, ordonne sa construction, qui s’étale sur quatorze années. Plus d’un million d’ouvriers ont contribué à son édification souvent par le biais du travail forcé. Durant son existence, la Cité interdite a accueilli 24 empereurs jusqu’en 1912 après l’abdication de Puyi . Après la révolution, l’empereur de

La Grande Muraille

  L'art de la guerre nous enseigne à ne pas nous fier à la probabilité que l'ennemi ne passe pas à l'attaque, mais plutôt à notre capacité à bâtir des défenses infranchissables. Sun Tzu Localisation  : de Pékin au désert de Gobie - Chine Date  : du - III e  siècle au XVII e  siècle Architecte  : L’essentiel La Grande Muraille est un ensemble de fortifications militaires construites en plusieurs fois et à plusieurs endroits pour défendre la frontière nord de la Chine. Au IIIe siècle av J-C, l’empereur Qin Shi Huang unifie la Chine et fixe les frontières du royaume. À la suite des attaques des tribus Xiongnu au nord, il envoie le général Meng Tian sur place pour repousser les envahisseurs, puis entreprendre la construction d’une muraille au-delà du fleuve jaune. A l’exception de deux textes, il n'existe aucun récit concernant les travaux. Néanmoins, on peut supposer que Meng Tian s’est appuyés sur un réseau de murailles déjà existant. Des mi

L3R 14 : La chute du Wu

Lu Xun Après un très long règne, Sun Quan s’éteint. Sa mort plonge le Wu dans une guerre civile entre ses différents fils. L'ainé disparait mystérieusement et le cadet est assassiné. Sun Liang monte sur le trône. Trop jeune pour gouverner, le pouvoir échoit entre les mains du général Zhuge Lio. Ayant atteint sa majorité, Sun Liang entend exercer le pouvoir. Il évince le général devenu trop encombrant. A sa mort en 264, son fils Sun Hao lui succède. Ce dernier se comporte en tyran. Il perd le soutien du peuple et de l'aristocratie. C'est ce moment que choisit Sima Yan pour ordonner l'invasion du Wu. L'armée Wei rencontre peu de résistance et s'enfonce dans le pays jusqu'à la capitale. La dynastie Wu s'effondre avec la reddition de Sun Hao. Le pays est enfin réunifié sous la dynastie Jin sonnant le glas de l'ère des trois royaumes. <== 13 - La fin du Wei et l’avènement de la dynastie Jin

L3R 13 : La fin du Wei et l’avènement de la dynastie Jin

Sima Yi Cao Rui succombe à la maladie. Son fils, Cao Fang , n'a que huit ans. Son oncle Cao Shuang et Sima Yi assurent la régence. Les deux hommes sont en rivalité. Cao Huang évince son adversaire du pouvoir. Retiré Sima Yi utilise tout son réseau pour fomenter un complot. Cao Shuang est arrêté pour trahison et exécuté. Sima Yi recouvre sa place de premier ministre, qu'il conserve jusqu'à sa mort en 251. Ses deux fils occupent respectivement les postes de premier ministre et de général en chef des armées. Cao Fang lutte contre la famille Sima, mais il échoue et se retrouve contraint d'abdiquer en faveur de son frère Cao Mao. Ce dernier ne tarde pas à être assassiné. Cao Huan est désigné pour le remplacer. Les derniers Wei ne sont plus que des souverains fantoches. En 265, Sima Yan, petit-fils de Sima Yi, usurpe le titre impérial, fondant la dynastie des Jin et mettant un terme à celle du Wei. <== 12 - La fin du Shu                      

L3R 12 : La fin du Shu

Jiang Wei La mort de Zhuge Liang met un terme à la campagne au Nord. Dorénavant, Liu Chan souhaite se consacrer aux questions intérieures. Il n’a guère le choix, car l'armée a subi de lourdes pertes et doit se reconstituer. Il entre en conflit avec Jiang Wei désirant poursuivre l'œuvre de son défunt maître. Dans le royaume Wei, Sima Yi renforce son influence à la cour, ce qui engendre des tensions avec le roi. Jiang Wei utilise cet argument pour convaincre Liu Chan de mener une ultime campagne militaire contre un adversaire divisé. Le jeune roi finit par céder et l’armée Shu se remet en route. En face, Cao Rui confie le commandement au talentueux général Deng Ai. Durant des années, le Shu et le Wei s'affrontent sans qu'un vainqueur ne se décide. La campagne s'enlise et coûte cher. Jiang Wei est critiqué à la cour. Il perd la confiance de Liu Chan. Privé de soutien, il ne peut plus contenir l'armée Wei qui s'enfonce dans le territoire Shu. S

L3R 11 : La fin de Zhuge Liang

Zhuge Liang Après avoir sécurisé le Sud, Zhuge Liang reprend la guerre contre le Wei. Le moment est bien choisi, car Cao Pi vient de décéder. Son fils Cao Rui est encore jeune. Son tuteur et Premier ministre est Sima Yi, un fin stratège et grand politicien. Zhuge Liang met son armée en route. Au château de Tianshui, l’officier Jiang Wei repousse Zhao Yun. Ses actions impressionnent Zhuge Liang qui échafaude un plan pour le recruter. Il fait courir de fausses rumeurs, le décrédibilisant ainsi aux yeux de ses supérieurs. Jiang Wei déserte craignant pour sa vie. Zhuge Liang s’empresse de l’accueillir. Grâce à cette nouvelle recrue, le Shu s’empare sans difficulté du château. Sima Yi décide de contre-attaquer. Secondé par Zhang He, il dirige ses troupes vers la région de Jie Ting. Zhuge Liang dépêche Ma Su pour le stopper. Celui-ci, trop présomptueux, néglige ses défenses et cause la perte de son armée. Zhang He récupère les territoires perdus l’année précédente. Zhuge Lian

L3R 10 : La conquête du Nanman

Meng Huo A la mort de Liu Bei, Zhuge Liang s’empresse de renouer la paix avec le Wu, afin d’éviter d’être écrasé par une coalition. Dans un premier temps, il cherche à consolider l’hégémonie du Shu. Il lance une campagne au Sud, afin d’éliminer toute menace de l’arrière. En effet, Meng Huo a unifié toutes les tribus du Nanman. Lors de la première campagne militaire, Wei Yan réussit à capturer Meng Huo. Zhuge Liang lui rend sa liberté en échange de sa soumission. Le roi du Sud ne respecte pas son engagement. Il érige des fortifications et se rebelle. Une seconde campagne militaire se déroule. Le Shu est victorieux, mais Meng Huo parvient à s’échapper. Celui-ci lève une nouvelle armée. Il tente d’attirer le Shu dans les marais empoisonnés. Zhuge Liang évite le piège et au cours de la bataille qui s’ensuit, capture Zhu Rong, l’épouse de son adversaire. Meng Huo utilise des éléphants et des tigres lors du second affrontement, mais les animaux sont effrayés par les chars crach

L3R 09 - Renversement d'alliances

Guan Yu Cao Cao entreprend une campagne à l’Ouest pour mater les derniers bastions rebelles. Durant cette campagne militaire, il retrouve Pang De qui s’est mis au service de Lu Zhang. Ayant réussi à le capturer au cours d’une bataille, il s’empresse de lui offrir un poste d’officier dans son armée pour récompenser sa bravoure à la porte de Tong. Pang De accepte de le rejoindre, mais seulement une fois Zhang Lu vaincu. C’est chose faite assez rapidement et Cao Cao reprend le contrôle des territoires. Cao Cao jette ensuite son dévolu sur la province Yi appartenant au Shu. Liu Bei appelle au secours son beau-frère Sun Quan. Celui-ci accepte de l’aider en échange de la reconnaissance du pouvoir Wu sur la partie orientale de la province Jing. Une fois l’accord conclu, Sun Quan franchit le fleuve Changjin avec son armée dirigée par Lu Meng et Gan Ning. La ville de Hefei constitue la clé d’entrée dans le Wei. Le château la protégeant dispose d’une faible garnison commandée pa