Pour la 1ère partie c'est par là. Les Etats n'interviennent presque pas dans le financement, car les travaux sont du ressort de l'Eglise. L'évêque utilise les dons, le mécénat, les legs, la dîme et la vente d'indulgences. Le salaire des ouvriers représente la plus grosse part du coût de fabrication. Ils sont payés à la tâche ou à la journée. Ils perçoivent en plus un complément en nature (repas et/ou logement). Les tailleurs, les maçons, les charpentiers et les verriers sont les mieux rémunérés. La fabrique gère le chantier. Il s'agit d'un conseil regroupant l'évêque, les chanoines et des laïcs. Les effectifs ne dépassent guère les 500 personnes et ils ne sont pas tous présents durant toute la durée des travaux. On ne travaille pas quand il fait trop froid, ni l'été durant les moissons. Un chantier, s'étalant sur plusieurs siècles, signifie que celui-ci a été souvent interrompu pour diverses raisons (guerres, conflits juridiques ou pol